Les salaires bruts repartent à la hausse avec une croissance de plus de 3,5 %

Les employeurs du secteur de la construction devront à nouveau faire face à une indexation des salaires élevée, à savoir plus de 3,5 % en 2022. Ces deux dernières années déjà, les salaires mensuels bruts dans le secteur de la construction avaient augmenté plus que prévu. En 2021, ils ont connu une hausse de 1,21 % par rapport à 2020. Avec l’augmentation de l’année précédente (2,40 %), les salaires ont augmenté de 3,51 % au cours de la période 2020-2021. Pour les ouvriers, l’augmentation en 2021 était de 1,08 % en moyenne, et pour les employées (une partie de la CP 200), elle était de 1,3 % par rapport à 2020. Sur la période de deux ans (2020-2021), l’augmentation totale était de 4,20 % pour les employés et de 2,68 % pour les ouvriers. SD Worx ne fonde pas son analyse sur une enquête, mais sur les données réelles d’administration des salaires, converties en équivalents temps plein, concernant35 000 salariés du secteur de la construction. Il s’agit des données les plus récentes sur les 12 mois de 2021, comparées à 2019 et 2020.

L’évolution des salaires bruts donne une bonne indication de celle de la charge salariale pour les employeurs sur une période de deux ans.

Tom Permanne, spécialiste du secteur de la construction chez SD Worx : « Pour 2022, les employeurs savent déjà à quoi s’en tenir, et ce n’est pas négligeable : 3,58 % d’augmentation pour les employés, 3,95 % pour les électriciens, et déjà 1,4 % pour les ouvriers au premier trimestre. Cette charge s’ajoute à l’augmentation de 3,51 % au cours des deux dernières années (par rapport à 2019). L’augmentation moyenne est supérieure aux indexations des deux dernières années. Cette tendance indique que les employeurs offrent des rémunérations supérieures aux barèmes en raison de la pénurie de main-d’œuvre. Les salaires dans la construction sont au moins 10 % plus élevés que la moyenne. »

Le salaire mensuel brut varie considérablement en fonction du poste, des compétences, de la région et de l’âge. Le salaire mensuel moyen ne tient pas compte de ces différences.